
Mission
Offrir aux personnes retraitées un milieu de vie où règnent le bien-être, la sérénité et la joie de vivre. Nous accueillons avec cœur des aînés autonomes aux revenus modestes, en leur proposant une résidence sécuritaire, certifiée et empreinte de chaleur humaine. Chaque jour, nous mettons tout en œuvre pour créer un environnement accueillant, où il fait bon vivre. Nous avons aussi à cœur de rassembler une équipe attentionnée et engagée, composée de personnes qui, par leur présence et leur dévouement, font une réelle différence dans la vie de nos résidentes et résidents.
Le Manoir est né de la volonté de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) (anciennement CEQ) et de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) qui ont travaillé de concert pour mettre à la disposition des personnes retraitées des logements accessibles offrant des services à des personnes autonomes. L’appui important des Pères de Saint-Vincent-de-Paul a permis au projet de prendre forme.
C’est en janvier 1979 que les premières résidentes pouvaient prendre possession de leur logement.
Même si la mission du Manoir visait en priorité une clientèle aînée retraitée de l’éducation, les logements ont toujours été accessibles à toute personne aînée, peu importe son origine.
L’histoire de Laure Gaudreault
Institutrice dans Charlevoix, Laure Gaudreault a fondé le premier syndicat la Fédération catholique des institutrices rurales. Puis, elle a mis sur pied la Corporation générale des instituteurs et institutrices catholiques de la province de Québec, qui est devenue la Corporation des enseignants du Québec et par la suite la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
En 1961, elle recrute 295 personnes retraitées qui formèrent le noyau de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ). La pauvreté frappait alors les personnes retraitées de l’enseignement. Travailleuse infatigable, elle s’attaque à un problème de taille : obtenir une retraite décente à ceux et celles qui, dans la misère et le sacrifice, ont consacré leur vie entière à l’enseignement. Elle obtient gain de cause. La base de la pension est relevée et surtout, toutes les pensions sont indexées au coût de la vie.
Hier, Laure Gaudreault nous a fait sortir de l’ombre et trouver notre place. Aujourd’hui, son souvenir nous appelle à pratiquer cette même tendresse envers celles et ceux qui nous regardent avec espoir.
